C’est un point qui a souvent été soulevé mais qui ne pourra jamais l’être assez: The One Night Band tire son nom du fait qu’ils n’étaient censés se réunir que pour un seul concert, une seule nuit.
C’est alors que quelque chose d’imprévu arriva…
Une nuit devint deux, deux devint trois, trois devint quatre et ainsi de suite. Sans que personne ne s’en rende vraiment compte, The One Night Band devint une partie de notre quotidien, un acquis de tous les jours comme les superbes femmes qu’on voit déambuler les rues de Montréal, leur ville d’origine, ou comme l’anglais et le français qui font bon ménage et donne à la ville sa couleur unique. Comme si ce qu’ils étaient destinés à être avait été prévu depuis le début, le ONB s’est en quelques années, établi comme étant l’un des porte-étendards de la scène reggae et ska et ce, à la grandeur du continent.
Ce groupe qui n’était supposé ne donner qu’un seul concert a, à ce jour, donné plus de 300 concerts à travers le Canada et les Etats-Unis, a tourné avec quelques-uns des noms les plus respectés du reggae business, incluant Lynval Golding des Specials, Chris Murray et quelques grosses pointures telles que The Aggrolites, The Toasters et Westbound Train. The One Night Band est allé à la bonne école et a fait ses devoirs, collaborant et servant de ‘’backing band’’ pour Chris Murray et JFK en plus de partager la scène avec des centaines de groupes allant des Planet Smashers à Mickey Dread en passant par Mad Caddies et The Briggs. Mais à en juger par les nombreuses critiques favorables à leur égard, les groupes n’ont pas été les seuls à prendre des notes.
Le One Night Band sont des visionnaires du old-school redonnant aux rythmes traditionnels de Jamaique leurs lettres de noblesse. — Exclaim!
Ces six musiciens brillent à chaque occasion et prennent avantage des projecteurs qui sont rivés sur eux. — Absolute Punk
Way Back Home est un impressionnant premier effort. — All Music
Aujourd’hui, presque trois ans après la sortie de Way Back Home, leur très anticipé deuxième effort est fin prêt pour vos écouteurs. Intitulé Hit and Run et produit par Brian Dixon du groupe californien The Aggrolites, ce nouvel album est livré avec une énergie brute et nous ramène aux racines mêmes du reggae. Rafraichissant et innovateur, Hit and Run colle à merveille à la nouvelle identité du groupe.
Nouvelle identité du groupe? Oui, vous avez bien lu.
Les innombrables tournées et les horaires essouflants du groupe ont réduit le ONB de son nombre initial, passant de sept musiciens épuisés à quatre musiciens prêts à tout casser. Alors que certains verront un tel changement comme étant quelque chose de tragique pour un groupe, ils vous répondront que c’est exactement ce dont ils avaient besoin pour explorer de nouvelles avenues, sortir de leur zone de confort et définir ce qu’est en réalité le ONB.
Hit and Run en est le résultat.
Dès l’album lancé, le One Night Band continuera sur sa lancée et reprendra la route afin de promouvoir cette nouvelle galette.
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Maintenant, une question typiquement lié à notre problème d'identité québécoise... Pourquoi avoir abandonné les textes francophones dans les chansons de votre nouvel opus?
Honnêtement, on n’a pas intentionnellement choisi de couper le français. Pour Hit & Run, on a choisi les meilleures tounes possibles sans tenir compte de la langue. On avait 2-3 tounes en français mais on trouvait que d’autres tounes étaient tout simplement meilleures dans l’ensemble. Dans l’optique de faire le meilleur album possible, c’était le bon choix à faire pour nous.
Lire l'entrevueVous jouez de la musique d'influence ska/reggae, un style ayant été autrefois très en vue et qui aujourd'hui semble moins populaire, comment vivez-vous avec ce phénomène de mode ?
En fait on joue ce style de musique d’abord et avant tout parce qu’on aime ca .. on s’en fou pas mal de la mode. Une chose est sûr, le ska traditionnel et le reggea n’ont présentement pas beaucoup de place au Québec .. c’est principalement pourquoi on joue souvent à l’extérieur où la scène est beaucoup plus développée (ex : Canada anglais et États-Unis). De plus, la mode c’est des cycles qui partent et qui reviennent. On a toujours respecté les artistes qui restaient intègres, peu importe le courant « in » du moment. Cependant, on aimerait bien voir les choses changer, et si on peut y être pour quelque chose ben pourquoi pas!?
Lire l'entrevueAucun concert à venir
Jeudi, 4 septembre 2008
Ça sort le 7 Octobre!
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Commentaires
Auteur: Thomas Tiggiani
Lundi, 9 janvier 2012 à 12h57
Bonjour,
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Thomas Tiggiani
Emergenza Festival