Groupe du mois

  • The Hunters

    Mois:
    Mai 2010
    Entrevue avec:
    The Hunters
    Par:
    Patrick Labbé et David Ouellet

The Hunters bonsoir. Afin de débuter ce cyber-entretien en douceur, faites nous une brève description des quatre membres composant votre band.

Raph : Basse, cheveux longs, geek, trop de linge, sérieux, pas tout le temps
Will : Batterie, trailer park boy, maison, chômage, bronzé, larve
Doum : Guitare, voix, alcool, barbe de cou, l'gars du dep, économe
Kiss : Guitare, chauffard, silencieux, en retard, poilu

En tant que gars de Québec, que chassiez-vous avant de former le band que vous avez nommé The Hunters?

Originaire du fin fond de Boischatel, nous étions de braves chasseurs d’écureuils… Non, en fait, il s’agit seulement du premier nom qui nous est venu en tête à 14-15 ans et en plus c'est un peu connexe à notre petite banlieue éloignée dans le bois.

On dit que vous êtes des chums depuis toujours, mais que ce n’est qu’à mi-parcours de vos études secondaires que The Hunters a vu le jour. Qu’est-ce qui pousse quatre ‘’chums du secondaire’’ à former un band?

La passion pour la musique! Et aussi, le désir d'en faire pour de vrai. Doum et Kiss jouaient déjà ensemble depuis le primaire, mais arrivés au secondaire, ils ont décidé de former un band plus sérieux et les autres membres se sont greffés à eux au fil de quelques péripéties.

En écoutant votre musique, on entend un son empreint de punk, de rock et même d'une certaine approche hardcore; d’où vous viennent ces influences?

D’une panoplie de groupes, on écoute à peu près n’importe quoi, en autant que ça soit fait avec l’amour de la musique. Bref, si un artiste nous touche, c'est probablement sûr que ça va nous inspirer que ce soit pour notre son, nos paroles ou tout simplement dans notre vie en général.

On peut lire sur votre biographie que votre premier album intitulé ‘’Dissent Lasts’’ s’est valu de bonnes critiques d’un océan à l’autre au Canada. Lesquelles représentent la meilleure et la pire parmi celles-ci?

Les meilleures sont celles qui parlent de nous comme un band qui a de l’avenir. C'est très encourageant d'entendre ça, surtout qu'on est un groupe relativement jeune et que l'on est bien conscient qu'il nous reste pas mal de croûtes à manger.

Pour ce qui est de la pire... On a reçu une critique d’un site américain, dont on va taire le nom, où la personne avait l’air de trouver ça pas pire, mais sans personnalité. Je crois qu'il finissait ça avec un phrase du genre: "Après quelques écoutes, on laisse cet album de côté et il prendra sûrement la poussière." C'est pas super, mais bon, ce sont souvent les mauvaises critiques qui forcent à se dépasser pour tenter de prouver aux gens négatifs qu'ils ont tort.

Cet album étant une parution indépendante, a-t-il également été produit et enregistré de manière 100% D.I.Y ou avez-vous plutôt fait appel aux services de quelqu’un d’autre?

On a fait une petite virée à Montréal, accueilli sur des divans et un plancher pour travailler avec Alex Giguère du One Night Band/The Beatdown au studio Indygene pendant environ une semaine.

Puisque ‘’Dissent Lasts’’ est paru il y a 2 ans déjà, peut-on s'attendre à un nouvel album ou du nouveau matériel prochainement?

OUI! On travaille fort là-dessus depuis une bonne année maintenant et on a bien hâte d’aller enregistrer ça. La composition est un processus beaucoup plus long cette fois, étant donné qu'on ne veut vraiment pas répéter les erreurs commises dans le passé et s'assurer que toutes les chansons soient vraiment à notre goût.

Lorsque vous composez, y a-t-il des sujets que vous affectionnez plus particulièrement?

Je dirais qu’avant, plus jeunes, en tant que petits rebelles de banlieue, on essayait tant bien que mal de s’engager politiquement sur plein de sujets qui nous faisait rager. Aujourd’hui, avec le recul, la maturité (si l'on peut vraiment se qualifier de mature...) et la vie qui avance, on adopte des sujets plus personnels. Pour le prochain album, on a délaissé pas mal les enjeux sociaux et politiques pour explorer la vie en général, les défaites, victoires, angoisses, questionnements, fiertés, etc. d'un jeune groupe qui tente tant bien que mal de percer dans une industrie plutôt cruelle, mais tellement enrichissante.

Avec votre show du 23 avril dernier, vous avez maintenant cent concerts derrière la cravate; félicitations! Avec tous ces spectacles, quelle est l’anecdote de tournée que vous ne raconteriez pas à votre mère?

C’est difficile à dire, il y en a beaucoup, malheureusement ou heureusement, ça dépends des points de vue… Celle que j’ai en tête présentement ça s'est passé lors de notre tournée canadienne le mois passé, plus particulièrement à Winnipeg. En se promenant dans la ville après le show qui était un mercredi soir, il faut le préciser, on a rencontré deux cinglées pas mal sur le party. Après des bagarres engendrées par elles avec une fille bien en chair, un itinérant et un couple à vélo, on est revenu à notre van pour s'en aller au bar. Après quelques détours peu pratiques à travers la ville et un peu trop d'avances étranges, pressés de s’en aller, on leur a gentiment dit de débarquer en les poussant sur le trottoir... Le lendemain on a retrouvé dans la van, une bouteille de gin à moitié pleine et un sac de tampons...

Qu'est-ce qu'un "concert parfait" pour The Hunters?

Sing-alongs, alcool, sueur et plaisir!

Parmi tous ceux que vous avez pu côtoyer, quels sont les groupes avec lesquels vous avez particulièrement aimé partager la scène et pourquoi?

1- Les Permanent Bastards de l’Ontario lors de notre dernière tournée parce qu'ils sont tout simplement très sympathiques et leur musique est incroyable.
2- Scream Out! de Drummondville pour les partys interminables.
3- Brixton Robbers de Montréal pour les drôles de virées à travers l'Ontario et le Québec.
4- Les groupes de nos chums de Rimouski pour des trucs que l'on ne peut pas divulguer!

Il y en a sûrement bien d'autres, mais ce sont les premiers qui me viennent en tête.

En 2007, vous avez eu la chance de monter sur la scène Ernie Ball au Vans Warped Tour. Comment avez-vous vécu cet événement?

C’était un rêve de jeunesse qui se réalisait, mais comme nous étions encore pas mal jeunes, on pourrait dire que c'est un rêve tout court! Tout ce que je peux dire c'est que c'est une expérience vraiment géniale à vivre en tant que band.

Pourrons-nous vous voir bientôt en spectacle au Québec? Vendez-nous votre salade!

Oui! Nous faisons quelques dates à travers le Québec avec The Real Deal de Stomp Records ce mois-ci.

Le 13 mai au Saloon de Sherbrooke.
Le 14 mai à La Brassée de Drummondville.
Le 15 mai au Bateau de Nuit de Québec.
Le 16 mai au Plaza de La Baie.
Le 19 mai au Foufounes Électriques de Montréal.

On se promène toujours pas mal en région alors regardez notre myspace (www.myspace.com/thehunters) souvent pour voir s'il y a de nouvelles dates qui s'ajoutent!

En terminant, que considérez-vous comme votre meilleur accomplissement de groupe depuis vos débuts?

Il y aurait plein de choses qui me viennent en tête, mais quelque chose qui me surprend à chaque fois c'est d'aller quelque part où on n’a jamais mis les pieds et qu'il y ait des gens content de nous voir, qui chantent avec nous.

La citation du mois de The Hunters :

C’est parfait! et/ou Angoisse. Selon la situation.

À propos

  • Région:
    Québec
    Ville:
    Québec
  • Style de musique:
    Punk & Rock
    Actif depuis:
    2006
  • Membres

    Dominic pelletier -
    Vocal & Guitar
    Raphaël Potvin -
    Bass
    William Duguay-Drouin -
    Drums
    Danahé Rousseau-Côté -
    Guitar
  • Courriel:

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