Pour commencer tranquillement l'année, expliquez nous qui est Laurel?
Laurel, c’est Vincent Beaudet (voix), Éric Lachance (Bass), Simon Nicol (Guitar), Jonathan Chrétien (Drums) et Dominic Vaillancourt (Guitar).
Pourquoi « Laurel » et pas « Babel », ou « Marel », voire même « Mamel » ?!!? Il y a une signification profonde à ce nom?
Dans le temps où on cherchait un nom pour le groupe, on ne voulait pas d’un nom comme les autres. Il y a tellement de groupes qui ont des noms qui se ressemblent. Donc, dans ce temps-là, John jouais au poker sur internet et il a gagner beaucoup d’argent (pas de la vraie argent malheureusement) sur une table qui se nommait, Laurel. C’est donc de là que ça vient!
Votre premier album « Infinity » apparaîtra sur les tablettes des disquaires le 6 janvier. Vous travaillez depuis longtemps sur cette galette?
L’album est écrit depuis 2007. On a commencé a écrire à l’été 2007 et ça a été assez vite. On était pas mal prêts a l’enregistrer quand deux des membre ont décidé de quitter le groupe pour se consacrer à leurs études. 2 mois plus tard, on retravaillait les tounes avec les 2 nouveaux ( Simon et Éric), et on a fait la pré-production dans le sous-sol des parents a John. En avril, on est aller l’enregistrer au B-Side Studio a Longueuil. On l’a enregistré en 9 jours. Et depuis avril on attend qu’il sorte! L’attente en vaut la peine, étant donné qu’il sera distribué « worldwide » par Victory Records.
Quels sont les principaux thèmes abordés dans Infinity?
L’espoir, la confiance en soi, la mort. Ça parle de ne jamais abandonner ses rêves, de toujours y croire. Il y a aussi des chansons plus personnelles, dont une sur la mort de quelqu’un qu’on connaissait.
Vous planifiez effectuer plusieurs tournées afin de promouvoir cet album? Qu'est-ce qui s'en vient pour vous en 2009?
On a quelques dates au Québec pendant les fins de semaines de janvier, et on attend quelques confirmations pour une tournée canadienne, du Québec à la Colombie-Britannique, aller-retour. On regarde aussi pour autre chose en avril. Vous pouvez aller voir nos dates de shows sur notre myspace, elles devraient toutes être la!
Vous sortez cet album sur le label saskatchewanais Torque Records. Pourquoi cette étiquette plutôt qu'une autre?
Torque est en grosse progression depuis le deal de distribution avec Victory. Kevin Gales, le propriétaire du label travaille vraiment fort pour que sa marche et on l’a tout de suite vu. C’est lui qui a fait de Means le groupe qu’ils sont maintenant, en quelque sorte. Il les a signés quand ils étaient tout petit et en a fait un gros nom du hardcore canadien. Malheureusement, le groupe s’est séparé à la fin 2008, mais bon, on a tout de suite su que ça allait marcher avec Torque.
Quand et comment l'aventure entre Torque Records et Laurel a-t-elle débutée?
Ça a commencé en septembre 2007. On a reçu un email de Gales, disant qu’il était tombé sur notre page myspace et qu’il adorais notre musique. On a alors commencé à parlé avec lui sur msn. Ça n'a pas été trop long qu’il nous a offert un contrat d’un disque. Il croyait vraiment en nous et on a pensé que ça nous aiderait à faire entendre notre musique à beaucoup plus de monde que par nous-même. Donc on a signé le contrat.
Les bands ont souvent l'impression qu'en signant un contrat avec un label, tout leur tombera tout cuit dans le bec. Votre vie a-t-elle changé depuis que vous êtes un groupe ''signé''?
Pas du tout. À part le fait que notre CD va se retrouver en magasin à travers le monde. Être signé ne rend pas la vie plus facile. On ne fait pas plus d’argent, on n'est pas rendu célèbre et on est toujours les cinq même ti-gars de campagne! On essaie de tout faire par nous-même, dans la mesure où c’est possible, dans à peu près tout ce qu’on fait. Que ce soit un layout pour myspace ou l'enregistrement d'un album. On essaie d’être le plus impliqué possible.
Vous avez fait une apparition sur la scène Ernie Ball lors du Vans Warped Tour à Montréal en août 2007; comment avez-vous trouvé cette expérience?
C’était très impressionnant de jouer au Warped Tour. On avait l’intention d’y aller de toute façon en tant que spectateur, mais y aller en tant qu’artiste c’est encore mieux. Avoir notre tente de merch à côté de celle de Still Remains, c’était fou! Mais c’est quand même un festival bourré d’imprévu, comme de jouer 2 heures plus tôt que prévu!
Vous disiez tout à l'heure que quelques changements de personnel se sont fait au sein de Laurel depuis ce spectacle, parlez-nous de comment ça s'est passé.
Environ 2 semaines avant qu’on commence à parler avec Torque, Duch, notre bassiste à cette époque-là, a décidé qu’il voulait se concentrer sur ses études. Ensuite, en décembre, David, un des guitaristes, a décidé d’aller finir son secondaire et qu’il n’aurait plus assez de temps à consacrer au groupe. C’est donc là que Simon a prit sa place. C’est lui qui a amené Éric car on n'avait toujours pas trouvé de bassiste. Depuis ce temps-là, on roule avec cette formation-là, qui est la meilleure qu’on aie jamais eu.
Comment en êtes-vous venus à être commandités par trois marques de vêtements? Certains membres sont affiliés à une marque précise?
Ça s’est fait assez facilement je dirais. Quand tu fais de la tournée, que t’as un label et que ton CD va sortir en magasin, c’est plus facile de trouver des sponsors. On n'est pas du genre « têteux », donc ça s’est fait vraiment naturellement. C’est souvent les compagnies qui viennent nous voir, puis on devient « chummey » avec elles, et ensuite on devient commandités.
Quelles sont vos principales influences?
On a beaucoup d’influences différentes. N’importe quelle musique qui est bien écrite ou bien faite nous accroche. Que ce soit du métal, du pop ou du hip-hop. Ça passe de Paramore à Despised Icon, de Secondhand Serenade à NOFX, en passant par Every Time I Die. Chacun de nous écoute des truc différents. Même Kanye West nous influence!
Accordez-vous une importance particulière à certaines causes sociales, environnementales ou autre?
Oui, il y a des causes qui nous touchent, mais elles nous touchent personnellement, et non musicalement. D’ailleurs, le 24 janvier on joue à St-Hyacinthe, un show bénéfice pour Opération Enfant Soleil. Étant donné que c’est quelque chose qui nous touche, on a décidé d’y participer.
Supposons que chacun de vous est chroniqueur pour le magazine Rolling Stone; quels sont vos 5 meilleurs albums de 2008?
C’est assez dur à répondre comme question! On écoute pas mal du vieux stock. Disons qu’on a inclus les albums de 2007! Voici la liste :
Jonathan : « Riot » de Paramore ou «Fury and the Fallen Ones » de The Ghost Inside. Paramore, dans l’ensemble est un des meilleurs groupes des deux dernières années. De plus, le son de drum est un de ceux qui m’ont rendu jaloux.
Dominic : J’hésite entre « Intimacy » de Bloc Party et « II » de Maylene & the Sons of Disaster. Les riffs rock de Maylene m’accrochent énormément. Je crois que c’est le disque qui a joué le plus dans mon auto. Bloc Party, quant à lui est beaucoup plus recherché, plus profond, selon moi bien sûr! Bref, si on inclut 2007, je suis pas mal embêté, mais si on exclut 2007, je prends Bloc Party.
Éric : « For those who have heart » de A Day To Remember.
Simon : « Motion Sickness Love » de Holly Springs Disaster.
Vincent : « Messengers » d’August Burns Red et « The Fanciful » de Dead and Divine.
La citation du mois de Laurel :
À tous les bands qui essaient de percer dans la scène, que ce soit punk, hardcore, métal ou pop-rock, lâchez-pas. On ne sait jamais quand la bonne personne va tomber sur votre myspace, ou venir voir votre show. Faites-le pour le fun et ça va bien aller!
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