Le rock’n’roll était au début des années 50 un exutoire pour une jeunesse prise dans des valeurs morales très restrictives qui appartenaient à une génération qui n’était pas la leur. Dans les années 60 le rock revêt une connotation politique et une conscience sociale plus prononcée. À la fin des années 60 et au début des années 70 les groupes rock se responsabilisent au niveau intellectuel et poussent au premier plan un courant de « contre-culture » qui ouvre la porte au message que le mouvement punk a popularisé : la musique appartient à tout le monde.
Pour Final Bâton, la musique appartient au charpentier, à l’électricien et à l’employé municipal autant qu’au jeune universitaire finissant en musique ou qu’à la chanteuse internationale qui vit le vedettariat à fond. En fait, le rock de Final Bâton c’est la dure réalité du travailleur qui crie avec outrance sa rage face à un système abrutissant et absurde. C’est une engueulade avec la réalité du « métro-boulot-dodo. » Final Bâton est un exutoire contre la déception récurrente.
Cette déception nous est criée en plein visage et on croit en la sincérité des propos des gars de Final Bâton. Le fait d’avoir à négocier eux-mêmes chaque jour avec la réalité du travailleur transpire dans leur musique. Ils vivent pleinement ce qu’ils chantent. On y croit comme on croit aux histoires de Springsteen ou de Cash. Ça sent la passion à plein nez. Ça frappe comme un coup de marteau dans les trips d’égaux qui pullulent dans l’industrie de la musique depuis trop longtemps.
On croit en leur intégrité parce que Final Bâton c’est un groupe qui affiche fièrement tant par ses titres d’albums (Cul Sec ou encore Gras Dur), que par ses titres de chansons (Payé à l’Heure, Tout Doux la Patte, Casse-Toi Pas le Bicycle, etc…) ou encore par sa façon de chanter, son appartenance à la culture québécoise. Les gars de Final Bâton ne s’en font pas à croire, ils chantent sans gêne avec leur accent québécois. C’est un groupe de Montréal qui l’assume pleinement et c’est tout à leur avantage.
Par leur provenance, leurs voix criardes et leur adrénaline contagieuse, les Bâtons ont souvent été associés à la scène Dare to Care de Montréal (Malajube, The Sainte Catherines, Suck La Marde, etc). Leur partcicpation à la compilation « Montreal Spirit a Dare to Care Records Family Compilation » justifie très certainement cette idée répendue. D’autant plus que les petits cousins ont partagés à plusieurs reprises la scène avec des membres en règles de la famille comme The Sainte Catherines, La Descente du Coude ou encore Selfemademan.
Malgré que Final Bâton soit souvent associé au mouvement punk, le groupe marie plusieurs styles à merveille. Leurs riffs teintés d’un rock dynamique mais un peu plus classique à la AC/DC s’entremêlent très bien aux accords barrés à tendance plus punk. Ces accords plus simples et standards épousent aussi de façon très efficace des arrangements plus complexes. Un peu comme les suédois de Refused ont su le faire à la fin des années 90 avec le légendaire album « The Shape Of Punk to Come. »
Bientôt le premier album des Bâtons verra le jour : Gras Dur. Le successeur de Cul Sec (EP) est un pur délice pour les amateurs de bonne musique énergique et sans compromis. Après avoir reçu de nombreuses éloges de plusieurs critiques québécoises et même américaines les gars de Final Bâton sont prêt à nous en mettre plein la face. Avec une production irréprochable et un matriçage exécuté par les professionnels de West West Side studios (Sepultura, Fallout Boy, Yes, Hole, Buzzcocks et de nombreux autres noms importants de la scène musicale tant rock, hip hop que progressive ou punk) nous ne pouvons qu’attendre avec impatience.
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On peut entendre dans votre musique une forte influence de Refused. De quelle façon ce groupe a-t-il influencé votre processus de création?
Inconsciemment. The shape of punk to come.. J'imagine qu'ils avaient raison...
Lire l'entrevueAucun concert à venir
Molly's Decline, Final Bâton, Kraken, Jeffrey Lost Control, Bon Vivant, Feu de pneu, Silver Swordfish Electric, Marie-Andrée Gonthier
24 juillet 2009
DétailsMercredi, 1 août 2007
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www.grasdur.ca
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Commentaires
Auteur: Thomas Tiggiani
Lundi, 9 janvier 2012 à 11h42
Bonjour,
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Thomas Tiggiani
Emergenza Festival